Dans un discours politique majeur prononcé à Raleigh, en Caroline du Nord, la vice-présidente Kamala Harris a exposé son plan économique visant à renforcer la classe moyenne. Sa stratégie se concentre sur la réduction des coûts dans des domaines clés tels que le logement, les soins de santé et les nécessités quotidiennes, tout en offrant des allégements fiscaux et des incitations pour les familles et les primo-accédants.

Initiatives Clés

• Réductions d’Impôts et Incitations au Logement : Harris propose des réductions d’impôts et des incitations pour les constructeurs de ‘maisons de départ’ afin de faire face à la crise du logement. Elle prévoit également d’offrir 25 000 $ d’aide à l’acompte aux primo-accédants qui ont payé leur loyer de manière constante pendant deux ans.
• Interdiction de la Majorité des Prix : Pour lutter contre les prix élevés des produits alimentaires et des médicaments sur ordonnance, Harris vise à introduire une interdiction fédérale de la majoration des prix par les entreprises, donnant aux autorités compétentes le pouvoir d’enquêter et de pénaliser les violations.
• Soins de Santé et Crédits d’Impôt pour Enfants : Harris prévoit d’étendre le plafonnement des prix de l’insuline à 35 $ à tous les Américains et de rétablir les crédits d’impôt pour enfants améliorés, offrant un crédit de 6 000 $ pour les familles avec des nouveau-nés.
• Salaire Minimum et Taxes sur les Pourboires : Elle s’engage à augmenter le salaire minimum et à éliminer les taxes sur les pourboires pour les travailleurs du service, répondant ainsi aux préoccupations économiques des familles de la classe moyenne.

Critique de Trump

L’ancien président Donald Trump a critiqué le plan économique de Harris, attribuant les prix élevés à la consommation à ses politiques. Il a qualifié son approche des prix alimentaires de “schéma de fixation des prix par le gouvernement” et a critiqué ses propositions en matière de soins de santé comme manquant de détails. La stratégie économique de Trump comprend le maintien des tarifs sur les importations, qu’il décrit comme une mesure nécessaire, contrastant fortement avec l’accent mis par Harris sur la réduction des coûts pour la classe moyenne