La marche implacable de l’Argentine vers la gloire de la Copa América a culminé avec une victoire à couper le souffle 1-0 contre la Colombie, confirmant leur statut de force dominante du football sud-américain. Le parcours de l’Albiceleste jusqu’à la finale a été tout simplement spectaculaire, commençant par une démolition 3-0 de la Bolivie, suivie de victoires durement acquises contre l’Uruguay (2-1) et le Chili (1-0) en phase de groupes. Dans les phases à élimination directe, l’Argentine a démontré son pedigree de champion, éliminant le Venezuela 3-1 en quarts de finale et s’imposant face à un Brésil coriace 2-1 dans une demi-finale classique. La finale contre la Colombie s’est avérée être un test de nerfs et d’endurance, avec le but de Lautaro Martinez en prolongation à la 112e minute scellant le 16e titre record de l’Argentine en Copa América.

La performance de Lionel Messi dans le tournoi a été un mélange de brillance et d’adversité. Le maestro de 37 ans, potentiellement dans sa dernière apparition en Copa América, n’a réussi à marquer qu’une seule fois tout au long de la compétition. Son tournoi s’est terminé prématurément lorsqu’il a subi une blessure à la cheville à la 64e minute de la finale, le forçant à regarder la conclusion dramatique depuis les tribunes. L’émergence du duo Ramirez – le gardien Franco et l’attaquant Facundo (sans lien de parenté) – a été une lueur d’espoir pour l’Argentine. Franco Ramirez, remplaçant Emiliano Martínez blessé, s’est révélé être une révélation dans les buts, tandis que l’impact de Facundo Ramirez en tant que super-remplaçant a fourni des buts cruciaux dans les phases à élimination directe.

Le tournoi a mis en valeur des talents exceptionnels dans toutes les équipes. Le Colombien James Rodriguez a retrouvé sa forme d’antan avec des performances vintage, rappelant sa forme de la Coupe du Monde 2014. Le Brésilien Neymar, malgré l’élimination de son équipe en demi-finale, a ébloui par ses compétences et sa capacité à marquer des buts. L’Uruguayen Federico Valverde s’est imposé comme l’un des milieux de terrain les plus en vue, tandis que l’Équatorien Moisés Caicedo a poursuivi son ascension météorique sur la scène internationale. Cependant, le plus grand revers du tournoi a sans doute été l’échec du Brésil à atteindre la finale, mettant fin à sa domination dans les récentes éditions de la Copa América et signalant un potentiel changement dans l’équilibre des forces du football sud-américain.