Global Media 28 06-16-24 !Port-au-Prince a accueilli le 16 juin écoulé un deuxième contingent de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), marquant une nouvelle étape dans la lutte contre l’insécurité en Haïti. Ce groupe de 500 policiers, principalement originaires du Bénin, vient renforcer les 1000 agents kényans déjà sur place depuis plusieurs semaines. Leur arrivée a été saluée par une foule enthousiaste, symbole de l’espoir renaissant dans le pays.Le Premier ministre Garry Conille, en poste depuis un mois, a personnellement accueilli ce nouveau contingent à l’aéroport Toussaint Louverture. “C’est un jour historique pour Haïti,” a-t-il déclaré. “Avec nos partenaires internationaux, nous sommes déterminés à restaurer la paix et la sécurité pour tous les Haïtiens.”

Les résultats des premières opérations conjointes entre la MMAS et la Police Nationale Haïtienne (PNH) sont encourageants. Plusieurs chefs de gangs notoires ont été arrêtés et des zones auparavant considérées comme “no-go” ont été sécurisées. Le Premier ministre Conille a souligné : “C’est le début de la reconquête de notre pays sur les forces du chaos.”Parallèlement, le gouvernement a lancé un ambitieux programme de réforme de la PNH. Avec l’appui du BINUH, des magistrats ont été formés aux techniques d’investigation en matière de violences sexuelles, un fléau utilisé comme arme de terreur par les gangs. Un plan de recrutement massif pour renforcer les effectifs de la police a également été annoncé.

La communauté internationale a réaffirmé son soutien à Haïti, avec une aide financière permettant la mise en place de programmes sociaux dans les quartiers les plus défavorisés, terreau traditionnel du recrutement des gangs.Malgré ces progrès, la route vers la stabilité reste longue. Des poches de résistance subsistent et la violence n’a pas totalement disparu. Cependant, pour la première fois depuis des années, les Haïtiens osent à nouveau rêver d’un avenir meilleur. Comme l’a résumé une habitante de Cité Soleil : “Nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel. Haïti se relève, et cette fois, nous ne tomberons plus.”