Haiti Instabilité: Répression d’une Manifestation Pacifique par les Forces de l’Ordre du Premier Ministre Haïtien
Global Media 28 08-11-24
Le 11 août, les rues de Port-au-Prince ont été le théâtre d’une répression brutale menée par le Premier ministre de facto haïtien, Garry Conille, contre une manifestation pacifique. Les manifestants, exaspérés par l’inaction du gouvernement face à la corruption endémique et à l’insécurité croissante, ont été dispersés par la police, sur ordre de Conille. Malgré la présence des forces de police kenyanes, déployées dans le cadre d’une mission soutenue par l’ONU, la capitale haïtienne reste en proie à une violence incontrôlée. Les commissariats de police continuent d’être incendiés, et les gangs maintiennent leur emprise sur la ville, exacerbant la crise humanitaire et sécuritaire.
La population haïtienne, qui a perdu confiance en ses dirigeants, exprime son mécontentement face à l’absence de mesures concrètes pour restaurer la sécurité et l’ordre. Les promesses de transparence et de réformes faites par Garry Conille semblent vides de sens pour un peuple qui souffre depuis trop longtemps. Les forces de police kenyanes, bien que présentes, peinent à contenir l’anarchie qui règne à Port-au-Prince. Les gangs, qui contrôlent une grande partie de la capitale, continuent de défier l’autorité de l’État, rendant la vie quotidienne insupportable pour les résidents.
Dans ce climat de tension, la communauté internationale observe avec inquiétude la détérioration de la situation en Haïti. Les efforts pour stabiliser le pays semblent insuffisants face à l’ampleur des défis. Pour que la paix et la sécurité soient rétablies, il est impératif que le gouvernement haïtien, avec le soutien de ses partenaires internationaux, mette en œuvre des actions décisives pour démanteler les réseaux criminels et reconstruire les institutions publiques. Sans un engagement ferme et des mesures concrètes, l’avenir d’Haïti reste incertain, et la souffrance de son peuple risque de perdurer.