Global Media 28 02-05-25

Les États-Unis sont désormais au cœur d’une tempête commerciale mondiale, alors que le président Donald Trump a mis à exécution ses menaces de tarifs douaniers contre ses principaux partenaires commerciaux. Cette décision a provoqué une onde de choc sur les marchés financiers et déclenché une série de représailles de la part du Canada, du Mexique, de la Chine et de l’Union européenne.Le 1er février 2025, Trump a imposé des droits de douane de 25% sur les produits provenant du Canada et du Mexique, et ajouté 10% supplémentaires aux droits existants sur les produits chinois.

Cette action a immédiatement suscité des réactions vives de la part des pays ciblés.Le Canada, sous la direction du Premier ministre Justin Trudeau, a annoncé des représailles commerciales avec des droits de douane de 25% sur des produits américains d’une valeur totale de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d’euros). Le Mexique, dirigé par la présidente Claudia Sheinbaum, a promis des “mesures tarifaires” de défense, bien que les détails n’aient pas encore été précisés. La Chine a rapidement riposté en imposant ses propres tarifs sur les produits américains, intensifiant ainsi la guerre commerciale déjà en cours entre les deux plus grandes économies mondiales.

Réaction de l’Union européenne

L’Union européenne, bien que non directement ciblée pour le moment, a exprimé sa préoccupation face à l’escalade des tensions commerciales. La Commission européenne a “regretté” la hausse des droits de douane américains, la qualifiant de “nocive pour toutes les parties”. L’UE a averti qu’elle “ripostera avec fermeté” si elle est ciblée par des droits de douane injustes. Cette position ferme intervient alors que Trump a plusieurs fois affirmé sa volonté d’imposer également des droits de douane sur les produits européens.Les experts prédisent que cette guerre commerciale pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur l’économie mondiale.

Les consommateurs américains pourraient voir le coût de la vie augmenter significativement, avec une hausse estimée entre 1000 et 1200 dollars par an pour un ménage moyen. Alors que les marchés financiers continuent de réagir négativement à ces développements, le monde attend de voir comment cette situation va évoluer et si une désescalade est possible dans les semaines à venir.