02-28-25 Global Media 28

Port-au-Prince est plongée dans un climat de terreur sans précédente après l’ouverture du procès des accusés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse. Les quartiers populaires de la capitale haïtienne sont le théâtre de violences extrêmes perpétrées par des gangs armés, forçant des milliers de citoyens à fuir leurs foyers.

Cette recrudescence de violence coïnciderait, selon certains analystes politiques, avec l’audition attendue de Joseph Felix Badio, l’un des principaux accusés, qui pourrait révéler l’identité des véritables commanditaires du meurtre du président.

Selon l’avis de nombreux analystes politiques, l’oligarchie haïtienne serait accusée d’être à l’origine de cette vague de violence. Selon ces allégations, certains membres influents de l’élite économique du pays financeraient et armeraient les gangs dans le but de maintenir leur monopole sur les richesses minières d’Haïti. Cette stratégie viserait à provoquer un exode massif de la population des zones ciblées, facilitant ainsi le contrôle des ressources. Les habitants de Port-au-Prince, pris entre les feux croisés des gangs rivaux et les opérations de représailles, vivent dans un état de peur constante, ne sachant où trouver refuge.

Le procès en cours est perçu comme une menace potentielle pour ceux qui tireraient les ficelles dans l’ombre. La possibilité que des révélations compromettantes émergent lors des audiences aurait, selon certains observateurs, déclenché cette campagne de terreur visant à déstabiliser le pays et à détourner l’attention du processus judiciaire. Pendant ce temps, la communauté internationale observe avec inquiétude la détérioration de la situation, alors que le peuple haïtien continue de payer le prix fort de ces luttes de pouvoir, aspirant désespérément à la paix et à la justice dans un pays marqué par des décennies d’instabilité politique et économique.